Sur le mensonge : le menteur aime à mentir et goûte le plaisir de le faire. Du maître
Sur le mensonge
« Qu'est-ce que le mensonge ?
Pour mentir, faut-il avoir l'intention de tromper et cette intention suffit-elle ? »
Faut-il toujours dire la vérité, au risque de nuire à autrui ? Le mensonge peut-il parfois être bénéfique ? Comment le différencier de la plaisanterie ?
De Platon à Kant, la question du mensonge a passionné les théoriciens. Et pour cause, celle-ci entretient un lien étroit avec les grands thèmes de la philosophie : la morale, le langage, mais aussi la liberté et l'intentionnalité. Imprégné des valeurs chrétiennes, Augustin se distingue de ses prédécesseurs en affirmant qu'« il ne faut jamais mentir ». Élaborant huit catégories de mensonge et les examinant une à une, l'évêque d'Hippone écarte l'idée de « mensonge utile » au profit de la pureté de l'âme, car seule la vérité peut conduire au salut.
Suivi d'un court texte sur l'enseignement (Du maître), Sur le mensonge met au jour l'implacable rigueur de la pensée d'Augustin et constitue encore aujourd'hui un modèle d'analyse.
(sous réserve de confirmation)
Largeur : 13.0 cm
Epaisseur : 0.6 cm