
Sheila Hicks
Américaine du Middle-west, Sheila Hicks se destinait à la peinture quand elle découvrit les textiles du Pérou précolombien. Elle se mit à tisser sur un petit cadre en bois dont les clous, plantés sur deux côtés, retenaient les fils de chaîne.
Pour obtenir des fentes, des dessins et des changements de couleurs, elle s'inspirait des procédés indiens traditionnels, tout en appliquant les principes constructivistes de Josef Albers, un des fondateurs du Bauhaus, qui avait été son maître à l'École d'art de l'Université Yale.
Elle parcourut le Mexique et l'Amérique du Sud, s'initiant aux techniques des tisserands indigènes.
Sa première exposition de tissages date de 1961. Premiers clients, premières commandes. Le format de ses oeuvres grandit, son style évolue ; elle utilise la laine, le coton et la soie. Aux fils de trame elle ajoute parfois de grosses mèches qui retombent en milieu de panneau sous forme de pompons ou de tresses d'un aspect précieux, quand il s'agit de soie - ou au contraire sauvage, lorsqu'elle travaille la laine brute. À l'instar des passementiers, elle fabrique aussi ce qu'elle appelle des « cordes » et qu'elle fixe sur des fonds tissés ; quand elle les laisse pendre librement, ou quand elle assemble des écheveaux, elle crée avec des fils des objets à trois dimensions qui n'ont plus rien ni d'un tissage ni d'une tapisserie.
Pour réaliser des oeuvres parfois monumentales, Sheila Hicks a monté des ateliers au Mexique, au Chili, en Inde, en Allemagne, au Maroc et en France, où elle est établie depuis 1 964. Elle collabore avec des architectes du monde entier, qui lui commandent des tentures afin de donner aux parois souvent austères des constructions modernes une couleur et une chaleur qui les rendent plus accueillantes et parviennent à les humaniser.
Ce livre retrace la vie de l'artiste et tente de répondre à la question : Qui est Sheila Hicks ? L'auteur est la veuve de l'ethnologue Claude Lévi-Strauss.
Américaine du Middle-west, Sheila Hicks se destinait à la peinture quand elle découvrit les textiles du Pérou précolombien. Elle se mit à tisser sur un petit cadre en bois dont les clous, plantés sur deux côtés, retenaient les fils de chaîne.
Pour obtenir des fentes, des dessins et des changements de couleurs, elle s'inspirait des procédés indiens traditionnels, tout en appliquant les principes constructivistes de Josef Albers, un des fondateurs du Bauhaus, qui avait été son maître à l'École d'art de l'Université Yale.
Elle parcourut le Mexique et l'Amérique du Sud, s'initiant aux techniques des tisserands indigènes.
Sa première exposition de tissages date de 1961. Premiers clients, premières commandes. Le format de ses oeuvres grandit, son style évolue ; elle utilise la laine, le coton et la soie. Aux fils de trame elle ajoute parfois de grosses mèches qui retombent en milieu de panneau sous forme de pompons ou de tresses d'un aspect précieux, quand il s'agit de soie - ou au contraire sauvage, lorsqu'elle travaille la laine brute. À l'instar des passementiers, elle fabrique aussi ce qu'elle appelle des « cordes » et qu'elle fixe sur des fonds tissés ; quand elle les laisse pendre librement, ou quand elle assemble des écheveaux, elle crée avec des fils des objets à trois dimensions qui n'ont plus rien ni d'un tissage ni d'une tapisserie.
Pour réaliser des oeuvres parfois monumentales, Sheila Hicks a monté des ateliers au Mexique, au Chili, en Inde, en Allemagne, au Maroc et en France, où elle est établie depuis 1964. Elle collabore avec des architectes du monde entier, qui lui commandent des tentures afin de donner aux parois souvent austères des constructions modernes une couleur et une chaleur qui les rendent plus accueillantes et parviennent à les humaniser.
(sous réserve de confirmation)
Largeur : 22.0 cm
Epaisseur : 1.6 cm