
Aristote, mon père
Aristote, mon père
Pythias, la fille d'Aristote, a été élevée à l'égal des hommes. C'est elle, et non son frère cadet, qui assiste Aristote dans ses travaux, provoquant les collègues de son père et se rêvant en philosophe, scientifique ou sage-femme. La mort d'Aristote disperse ses biens et sa famille à travers la Macédoine, laissant Pythias seule, en décalage avec cette société qui nie l'existence d'une conscience féminine et l'oblige à se confronter à la réalité d'un monde dont elle s'était toujours tenue écartée.
Après Le Juste Milieu, qui évoquait la relation entre le jeune Alexandre le Grand et son précepteur Aristote, Annabel Lyon renouvelle le défi d'écrire l'Antiquité d'une plume actuelle et spontanée. Aristote, mon père exhale le soufre des temples, le sang des femmes et les larmes de la tragédie.
(sous réserve de confirmation)
Largeur : 11.0 cm
Epaisseur : 1.3 cm